A propos du Sommet
de la Commission de l’Océan Indien (COI)
À propos de la Commission de l’océan Indien (COI)
La Commission de l’océan Indien (COI) est une organisation intergouvernementale créée en 1982 et officiellement instituée en 1984. Elle rassemble cinq États membres : l’Union des Comores, La Réunion (France), Madagascar, Maurice et les Seychelles. Son rôle est de coordonner des actions régionales pour répondre aux défis communs des îles de l’océan Indien, tout en promouvant leurs intérêts à l’échelle internationale.
Pour atteindre ces objectifs, la COI met en œuvre des projets en phase avec l’Agenda mondial pour le développement durable et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). Elle bénéficie du soutien de nombreux partenaires, tels que l’Union européenne, l’Agence française de développement, les Nations unies, la Banque mondiale, ainsi que le Japon et la Chine. Ces partenaires apportent un appui financier et technique aux initiatives de la COI, conformément aux décisions prises par son Conseil des ministres, son organe décisionnel principal.
Depuis 40 ans, la COI s’impose comme un acteur clé du développement régional. Son expertise s’étend à des domaines variés tels que la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers, la sécurité maritime et la santé publique.
Le Ve Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la COI
Le Ve Sommet de la COI se tiendra le 24 avril 2025 à Antananarivo, Madagascar. Plus de dix ans après le dernier sommet de Moroni en 2014, cette rencontre réunira les dirigeants des États membres pour dresser le bilan de 40 ans de coopération régionale et définir une nouvelle impulsion politique face aux défis de l’Indianocéanie.
Ce Sommet se déroule à un moment stratégique pour la COI :
Un contexte mondial en mutation : Crises climatiques, biodiversité menacée, défis énergétiques et économiques appellent à une coopération renforcée. La COI joue un rôle clé dans l’adaptation régionale à ces défis.
Une COI en pleine modernisation : L’organisation s’adapte pour mieux répondre aux besoins de ses États membres, renforcer ses partenariats et mobiliser de nouveaux financements, comme en témoigne son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat en 2024.